samedi 9 juin 2012

L'escorte

La superproduction "Retour aux Bois" ayant été ajourné, faute de départ impromptu de la star principale, nous avons tourné plutôt une mignonettte série B, jugez plutôt...

Le lieutenant génaral Pemberton confie une mission importante au lieutenant Mc Killigan. Il escortera une huile, un certain Arthur Fremantle, jusqu'à Huntsville - Texas - où il doit impérativement rencontrer Samuel Houston, l'ancien gouverneur du Texas. Ils auront à deux chevaux par personne, des munitions, des vivres, de l'argent, tout ce dont la Confédération peut se passer, pour l'amener sain et sauf là bas.

Sir Arthur Fremantle      
L'homme se présente rapidement devant eux, effectue un rapide salut militaire : il est jeune, solide, habillé en civil et de nature plutôt joviale. S'il fraternise rapidement avec Otto, il exaspère tout aussi soudainement Mc Killigan, qui ne supporte pas l'accent british et la "suffisance" des militaires sortis des écoles...

Le petit groupe s'ébranle rapidement, mené par le jeune Chuko, et fait rapidement connaissance avec le climat tropical de la Louisiane : la chaleur leur tombe dessus et assomme Anton Mc Dougall, leur médecin, qui s'écroule, fiévreux. Essayant de reprendre leur chemin, en l'ayant maintenu sur sa selle, ils croisent malencontreusement la route de l'armée du général de l'Union William Dwight, le 1er et 3ème Régiment de Lousiane, formé intégralement d'anciens esclaves. Ils réquisitionnent leurs chevaux, les obligeant à revenir dans leur camp de nuit pour les voler sous leurs nez.

A peine parti, les voilà rattraper par une violente tempête qui les force à trouver refuge dans un hameau abandonné, ce qui donne à Anton le temps de retrouver un peu de force.
Le lendemain, ils arrivent à Vermillionville, ils viennent d'entrer dans l'Acadiane, au bord de la rivière Vermillion, entre deux bayous, un endroit où l'on parle cadien et après français. Heureusement, Arthur Fremantle parle français et arrive à leur dégotter une chambre et un bon repas. Ils assistent à une procession funéraire dans la ville, et grâce encore une fois à l'anglais, ils comprennent qu'on enterre toute une famille de fermiers, qui vivaient en dehors de la ville, décédé d'une fièvre maligne. Toutefois, le fossoyeur Joseph Limier est sceptique. Durant la nuit, Anton ira ouvrir seul le caveau pour découvrir que les corps sont exsangues et couvert d'une multitude de piqures...
Le lendemain, la petite troupe comprendra trop tard, alors qu'elle cherchera à installer son campement pour la nuit, ce qui était arrivé aux malheureux fermiers acadiens : un vol de moustiques géants les attaque et ils ont le plus grand mal à les exterminer.

Arrivant à Lac Charles, la dernière grand ville de l'Acadiane, alors qu'ile espéraient se reposer après une éprouvant voyage dans les bayous, ils vivent tous le même affreux cauchemar. Ils firent partie du raid du colonel Connor sur le camp Shoshone de la Bear river, qui se conclua par un épouvantable massacre.

le site du massacre
Alors qu'ils repartaient en chantant après avoir violé, tué et pillé tout ce qu'ils pouvaient, ils virent le sol dégorger de sang et former le visage haineux d'un indien.
Ce cauchemar revint tous les soirs, les hantant, les empêchant de dormir.

Ce fut des hommes hagards et épuisés qui frappèrent à la porte de Sam Houston à Huntsville. Sa femme Margaret les informa qu'il était mourant, atteint d'une pneumonie. Elle reconnut Sir Arthur Fremantle et accepta qu'il rencontre son mari. Ebranlé par les révélations de l'anglais sur la situation à Gettysburg, Vicksburg, et tout le long de la route, le vieux Texan accepta de faire convoquer chez lui le gouverneur du Texas, Edward Clark, et John Salmon Ford, l'un des dirigeants des Texas Rangers.
Malheureusement il mourut dans la nuit, et les deux hommes arrivèrent trop tard au petit matin. Ce 26 juillet 1863 devait pourtant rester dans les annales secrètes de la Confédération : le cadavre de Sam Houston se releva de sa chambre, possédé par un shaman indien puissant qui s'attaqua ivre de vengeance à tous ceux présents.
Mais cette action eu l'effet inverse recherché : non seulement ils triomphèrent avec difficulté de lui, mais les Texans, éberlués par ce qu'ils virent, firent des Texas Rangers un corps dédié à la chasse du surnaturel...

Sam Houston



2 commentaires:

  1. Oui. Et encore.
    Bear River.
    Un signe.
    Si Otto a un esprit gardien un jour, ça sera l'ours, tant pis s'il n'a pas la voie de la guerre, la voie de la terre c'est bien. C'est elle avec le soleil qui a raison.
    Une lettre d'Otto dans la semaine. Mais Otto a bien aimé cette expédition, c'était mieux que l'armée de son point de vue. Bien mieux. Ne pas avoir à tuer autre chose que des aberrations, c'est plus juste que tuer des hommes :)

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  2. Mc Killigan:

    Dès fois je me demande pourquoi tu t'es engager dans cette guerre Otto?

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