Maintenant que je me fais vieux, croulant, et avant que les souvenirs ne me fuient, il est temps de vous conter les aventures de ma jeunesse.
1863... On était tous de jeunes conscrits envoyés à la boucherie par des généraux confiants...
Notre jeune nation s'entredéchirait pendant que ceux que nous avions spolié, refoulé, massacré, préparaient leur vengeance...
Puisse Dieu ait un jour pitié de leurs âmes, car j'ai perdu toute notion de ce sentiment....
Il a fallu se rapprocher des cousins
Saheiro, qui étaient les premiers possesseurs de la lame.
En
fouillant dans les papiers familiaux, et en lisant l’espagnol, on apprenait
qu’Emilio Saheiro était un conquistador, un armurier originaire de Tolède, qui
a participé au siège de Tenochtitlan. L’un des guerriers jaguars qui défendait
la muraille était un véritable lion qui maniait un macuahuitl gigantesque de
près d’un mètre. Il fut fauché par un boulet de canon. Emilio fut comme attiré
par cette lame et la récupéra sur son cadavre.
Il
reforgea l’arme aztèque pour un faire un sabre. Il l’appela Comalma. Son épouse
aztèque aurait tissée un fourreau incrustée d’obsidienne d’une grande beauté.
Les
Saheiro se sont transmis cette lame de générations en générations, et elle ne
s’est jamais altéré. Le fourreau a été dérobé ou perdu avant qu’ils n’arrivent
à la Nouvelle Orléans. Nul ne sait où il est.
Ceux
qui portaient cette lame était connu pour leurs prouesses militaires, mais pas
pour leur humanité. Comalma déteint systématiquement sur son porteur…
Un
macuahuitl (mot nahuatl dérivé de « maitl
», signifiant « main », et « cuahuitl », signifiant « bâton », et qui est à
l'origine de son synonyme espagnol « macana ») est
une arme blanche de mêlée à la fois tranchante
et contondante. Il s'agit d'une sorte d'épée composée d'un bâton plat d'environ 70 cm
de long dont une extrémité est affinée pour servir de manche, et dont les
tranchants sont incrustés de lames d'obsidienne
très coupantes mais fragiles.
Une histoire de la famille Boyd mêlée à celle de la
Nouvelle Orléans…
1720 :
Jeanne, prostituée détenue à la Salpétrière de Paris, devient l’une des filles
de la cassette, envoyée en Louisiane pour peupler la colonie. Elle se marie
avec Pierre, un bûcheron qui fera progressivement fortune dans le négoce de
bois. De cette union, laborieuse et dans un certain sens heureuse, naquit Paul
(1722) et Léonie (1725).
1744 :
Léonie Bois épouse Guillaume Marquis. Deux enfants naissent, Pierre (1745) et
Marie (1747).
1755 :
Paul Bois épouse Louise Bézuec.
1758 :
Paul Bois perd en couches sa jeune épouse, Louise Bézuec, qui donne naissance à
leur fils Gabriel.
1762 :
La France cède secrètement à l’Espagne la Louisiane au traité de Fontainebleau.
1765 :
Paul Bois place sa maîtresse noire, Antoinette, au 2 avenue de l’Esplanade dans
le Tremé. De cette liaison naîtront plusieurs enfants, dont seul deux
survivront pour devenir affranchis, Victor (1766) et Epiphanie (1768).
1768 :
Un gouverneur espagnol, Antonio de Ullua, prend les pleins pouvoirs à la
Nouvelle Orléans : il entend empêcher la contrebande et le commerce avec
la France. Les citoyens se révoltent et expulsent les espagnols sans effusion
de sang. Pierre Marquis prend la tête de la milice franco-louisianaise.
1769 :
Un nouveau gouverneur espagnol, Alexandro O’Reilly, débarque avec deux mille
soldats. Après une rencontre cordiale, Il piège et fait fusiller les leaders le
26 octobre, dont Pierre Marquis, et installe un cabildo. Léonie ne se remettra
pas de la perte de son fils unique.
1770 :
Marie Marquis épouse Hermegildo Saheiro. Léonie ne pardonnera pas à sa fille de
s’être mariée à un espagnol, ni à son mari d’avoir permis cette union. Les
branches cousines de la famille vont s’ignorer le temps que la vieille dame
meurt. Trois enfants naîtront de cette union politique, Alfonso (1771), Carmen
(1774) et Javier (1777).
1787 :
Gabriel et Epiphanie Bois tombe amoureux l’un de l’autre. Ils entretiennent une
relation secrète qui est découverte par Victor, jaloux de la relation
privilégiée qu’il entretenait avec sa sœur.
1788 :
Un gigantesque incendie ravage la Nouvelle Orléans et détruit 856 immeubles.
Victor assomme Gabriel et tue sa soeur, mettant le feu à leur mansarde pour
cacher son crime, provoquant le désastre. Mais la chaleur réveille Gabriel qui
s’enfuit sans pouvoir Epiphanie. Antoinette et Paul
mourront aussi durant cette nuit, cernés dans leur maison avenue de
l’Esplanade. Gabriel, effondré, resserre les liens avec Victor, ignorant
l’ampleur de ses crimes. Ce dernier deviendra progressivement un puissant
Bokor, craint dans la communauté noire.
1798 :
Gabriel Bois épouse Charlotte Duclot, la fille du créateur du Moniteur de la
Louisiane, le premier journal de la Nouvelle Orléans. Elle lui donnera deux
fils, Jérémie (1798) et Auguste (1801).
1812 :
Javier Saheiro s’illustre pendant la bataille de la Nouvelle Orléans en
combattant sous les ordres d’Andrew Jackson.
1820 :
Jérémie sort major de sa promo de West Point et reçoit comme cadeau de Javier
Saheiro son sabre.
1832 :
Auguste Bois épouse Ernestine Fontaine, la fille du créateur de l’Abeille de la
Nouvelle Orléans. Il monte rapidement les échelons dans ce journal grâce à son
beau-père. Deux garçons naîtront, Gaston (1834) et André (1836).
1833 :
Jérémie épouse Rebecca Cotton. Il transforme son nom en Boyd pour satisfaire
son beau-père. Rebecca tombe sous l’emprise de Victor Bois, qui lui donne deux
enfants, Ebony et Ivory, deux jumeaux très dissociables.
1834 :
Les crimes de Mme Lalaurie sont révélés au grand jour. Elle s’enfuit à Paris.
Gabriel apprend que Victor est derrière la folie meurtrière de la veuve et le
pourchasse dans les bayous, avec son fils Jérémie .Il le rattrape la nuit du 13
mai. Jérémie apprend terrifié qu’il est le véritable père de ses jumeaux. Il
perd la raison et s’enlise dans les sables mouvants. Gabriel tue son
demi-frère, consigne ce qu’il a appris dans son journal et se suicide le 16
mai.
1858 :
Gladys Cotton meurt d’une méningite, complètement démente, dans une petite
maison perdue au fin fonds de la plantation. Sur tous les murs de sa chambre
sont inscrits en créole les détails d’une cérémonie pour permettra la renaissance
d’Epiphanie et de Victor, ainsi que les moyens de contrecarrer cela.
1863 :
Simon La Croix massacre la garnison nordiste occupant la Nouvelle Orléans grâce
à la puissance du Reckoning. Victor, en spectre, revient hanter les nuits
solitaires de Rebecca. Sur les conseils de son amant nocturne, elle invite son fils à venir la voir dès qu'il le peut...
Secoué par ce qu'ils venaient de vivre dans la dernière demeure de Gladys, le capitaine Boyd et ses deux hommes repartirent vers la Nouvelle Orléans. Ils s'arrêtèrent dans un café un peu en aval du débarcadère et burent quelques verres pour faire tomber la tension. Derrière eux, un noir accoudé au fonds de la salle jouait un air triste sur sa guitare, parlant du diable et de sa relation avec l'alcool et les femmes...
Le passage de la bible les avait interloqué, mais Boyd et Otto réussirent en discutant à l'interpréter : Noé ne condamnait pas Cham parce qu'il l'avait vu nu, mais parce qu'il avait commis l'inceste avec sa propre mère ! Cham, le père des peuples de l'Afrique, vit sa descendance condamnée à devenir l'esclave des autres fils de Noé.
Devant les questions de plus en plus insidieuses d'Otto et de James, le capitaine prit l'initiative de couper court à la conversation. Revenant dans la demeure familiale des Boyd, ils prirent le temps de décuver avant que M.Sucre ne vienne les chercher pour rencontrer la mambo.
Ils descendirent la Rue Royale, passant devant la maison Lalaurie abandonnée, où un affreux scandale avait éclaté il y maintenant près de 30 ans. Le 10 avril 1834,
un incendie se déclara dans sa riche demeure. Les
voisins accoururent porter secours et découvrirent plusieurs esclaves vivants, brûlés par l'incendie et surtout enchaînés et
mutilés. Le juge Jean-François Canonge, appelé sur place, constata que les esclaves avaient été torturés par leur maîtresse. On
l'accusa de la mort de près d'une centaine d'entre eux. À la suite de cet
incendie, Lalaurie fuit La Nouvelle-Orléans pour Mobile dans l'Alabama, où elle embarqua pour Paris.
La maison Lalaurie
M.Sucre les fit entrer dans Jackson Square. Ils entendirent de loin le bruit des percussions de la cérémonie vaudou qui s'y tenait. Ils traversèrent cette ancienne place d'armes, où trônait en son centre la statue équestre du général Jackson qui avait repoussé les anglais marchant sur la ville lors de la guerre de 1812. La cérémonie vaudou tenu par la mambo qu'il venait rencontrer se tenait pas très loin de cette statue.
Jackson Square et la Cathédrale St Louis
Ils attendirent que les fidèles se dispersent. Ils les virent remercier une femme d'âge mur, proche de la cinquantaine, avec un visage souriant, dotée du corps épanouie et rond d'une femme ayant porté de nombreux enfants. A ses côtés, une jeune femme possédant un air de parenté évident l'aidait, recevait les offrandes et dispensait aussi remerciements et conseils. M.Sucre les présenta à la mamba Marie Laveau, la reine du vaudou de la Nouvelle Orléans comme elle aimait se présenter. Elle leur dit en effet que la garnison de la Nouvelle Orléans avait succombé à un sortilège abominable lancé par un puissant bokor, le baron Simon la Croix, mais que cette cérémonie lui avait beaucoup coûté, qu'il s'était retiré pour reprendre des forces. Elle même avait vu ses pouvoir décuplés. Elle accepta de mener une petite cérémonie pour tenter de trouver une réponse aux interrogations du capitaine Boyd : qu'est ce qui s'était passé à Vicksburg et comment combattre le mal qui s'était abattu sur eux ?
Marie Laveau
Seuls Boyd et Otto succombèrent à l'envoûtement de la danse et des percussions menés par Marie Laveau et sa fille : ils eurent un rêve dans lequel ils virent Misquamacus mené une troupe nombreuse d'indiens de différentes cultures jusqu'à une vallée transpercée de nombreux geysers. Il ouvrit un portail spirituel et s'y engouffra avec eux. Quand il réapparu plus tard, il était pratiquement seul, métamorphosé, et sembla libérer de la faille spirituelle une multitude de démons noirâtres qui s'abattirent sur Vicksburg et relevèrent les morts en masse.
La vallée de la faille
Ils virent les démons investirent les lieux après leur fuite désespérée de la ville, métamorphoser ces ruines, décupler la peur et l'horreur de ceux qui s'y risquaient, se nourrir de celle-ci et la renvoyer à la faille spirituelle, qui semblait l'emmagasiner. Ils virent aussi le gouverneur du Texas commander aux Texas Rangers de se répandre dans tous les états du Sud pour y combattre toutes les formes de surnaturel qu'il rencontrerait. Ils virent la scène où l'un d'entre eux entrait dans leur tente pour les recruter. Ils se réveillèrent rincés pour accepter l'aide de Marie Laveau, qui leur donna rendez-vous le lendemain vers midi à la plantation familiale pour regarder les vévés inscrits dans la dernière demeure de Gladys. Durant la nuit, ils firent tous le même étrange rêve, comme si une présence tentait de les posséder, de les palper dans leur sommeil : si James ne vient rien de particulier, Ivory et surtout Otto discernèrent un grand noir maigre, aux traits racés, portant un curieux haut de forme orné de colifichets vaudou. Au matin, Otto fit un crochet à la paroisse Ste Cécile et obtint de la part du père Doyen une petite fiole d'eau bénite. Celui-ci lui enjoignit toutefois de demander au capitaine Boyd de venir le voir le plus rapidement possible... Ils retrouvèrent Marie Laveau devant la plantation et pénétrèrent ensemble dans la maison de Gladys. Alors que la mamba lisait les vévés, ils furent attaqués par une vague noire qui prit rapidement les traits de l'apparition venue les tourmenter dans leur sommeil. Marie Laveau les plaça dans un cercle de protection et exhorta l'apparition "à laisser son descendant en paix, qu'il n'aurait pas son corps". Devant les yeux traumatisés de Boyd, la vague se disloqua en de multiples serpents noirâtres qui tentèrent de briser le cercle avant de s'évanouir.
Victor Dubois
Marie Laveau leur expliqua alors de nombreuses choses : les murs décrivaient la cérémonie nécessaire à un bokor pour ressusciter dans le corps de son descendant, mais visiblement il s'agissait plus que cela, car le rituel impliquait des jumeaux pour permettre à d'anciens jumeaux de renaître.
Elle leur révéla que Gabriel Bois, le grand père d'Ivory, était venu le voir traumatisé le soir du 15 avril 1834. Son témoignage, couplé avec celui du père Doyen, qui remit
à Ivory le journal de son grand père Gabriel, ainsi que la flasque de rhum de
Victor, permit de reconstituer toute l’histoire.
Gabriel Bois était le fils unique de Paul Bois, sa mère
était morte en couches en le mettant au monde. Paul s’était éprise d’une de ses
esclaves, Antoinette, qu’il plaça comme le voulait la bienséance dans une
demeure du deuxième district. Il eût d’elle deux enfants, deux jumeaux nommés
Victor et Epiphanie. Gabriel et Epiphanie s’aimaient en cachette de leurs
parents, mais leur idylle provoqua la haine de Victor, qui brûlait d’un amour
exclusif et malsain pour sa jumelle.
Dans la nuit du 21 mars 1788, Gabriel partit rejoindre
Epiphanie, suivit par Victor, qui assista fou de jalousie à leur union
charnelle. Victor assomma Gabriel et tua sa soeur, mettant le feu à leur
mansarde pour cacher son crime, provoquant l’incendie qui ravagea la Nouvelle
Orléans, détruisant 856 immeubles. Mais la chaleur réveilla Gabriel qui
s’enfuit sans pouvoir sauver Epiphanie. Antoinette et Paul mourront aussi
durant cette nuit, cernés dans leur maison avenue de l’Esplanade. Gabriel,
effondré, resserre les liens avec Victor, ignorant l’ampleur de ses crimes.
Victor devint un intime de la maison familiale, 222 rue
Royale, dans le Vieux Carré, et il connut la nouvelle femme de Gabriel, Charlotte Duclot, et les
deux enfants qui naquirent de cette union, Auguste et Jérémie. Il vit ce dernier s’unir
avec l’une des plus riches héritières de la ville, Rebecca Cotton, et la
séduisit et en fit sa maîtresse. Ce fut lui qui la mit enceinte, utilisant
toute sa sorcellerie pour qu’elle engendre deux jumeaux de sexe opposé. Il
espérait ainsi faire revenir l’âme de sa sœur Epiphanie dans l’un des corps, et
transférer son esprit dans l’autre.
Le 10 avril 1834, la police découvrit les tortures
qu’infligeaient Mme Lalaurie à ses esclaves. Gabriel apprit rapidement que son
demi-frère était recherché. S’inquiétant auprès du juge chargé de l’affaire,
Jean-François Canonge, il assista et interrogea lui-même certains esclaves
terrifiés qui lui rapportèrent que Victor encourageait ces mauvais traitements,
qu’il était devenu un bokor craint, qui se vantait d’avoir trouvé un moyen
d’être éternel.
Ayant compris que Victor s’était enfui dans les bayous, il
emmena avec lui son fils Jérémie et quelques esclaves pour traîner Victor
devant la justice. Ils le rattrapèrent le 13, en train de mener une cérémonie
impie dans le Bayou Sauvage proche des ïles Vénetiennes. Une terrible bataille
opposa les adeptes à l’expédition et seul Gabriel, Jérémie en sortirent
vivants : Victor, mortellement blessés, les maudit et leur avoua tous ses
crimes. Jérémie, apprenant que les enfants qu’il attendait n’étaient pas les
siens devint fou et se lança dans les marais. Resté seul, Gabriel acheva Victor
et laissa son cadavre pourrir sur place, lui refusant une sépulture chrétienne.
Il partit chercher son fils mais ne retrouva que son
chapeau flottant sur des sables mouvants. Il revint seul de son expédition le
14 avril, et informa le juge Canonge que justice avait été faite.
Le soir du 14 il confondit sa belle-fille Rebecca devant
son père Thomas Cotton et sa belle-sœur Gladys, et lui fit avouer qu’elle avait
une relation avec Victor. Atterrés, les deux grands-pères furent d’accord pour
étouffer l’affaire et déclarer les enfants mort-nés s’il le fallait.
Grâce à Pierre Sucre, le père d’Henri, Gabriel rencontra
Marie Laveau le 15, qui lui prophétisa que son demi-frère reviendrait hanter sa
famille. Seul un objet personnel pourrait contrecarrer son retour. Gabriel
retourna dans le Bayou sauvage et récupéra la flasque de rhum que trimbalait
partout Victor, et qui était devenu l’un de ses fétiches vaudous les plus
puissants.
Le
16, il se confessa auprès du père Doyen, lui confia la flasque de rhum et son
journal, et rentra se pendre.
Ebony Boyd
Son fils et sa belle famille étouffèrent le
scandale : pour tous, le grand père était mort de chagrin après la perte
de son fils et de son demi-frère. Quelques mois plus tard naquirent les
jumeaux, Ivory et Ebony, l’un blanc maladif, l’autre d’un noir d’ébène. Le
premier devient officiellement l’héritier de la famille, la deuxième fut placée
auprès d’une famille d’affranchis dans la troisième municipalité, et l’on
s’assura qu’elle ne manqua jamais de rien. Ordre fut donnée à toute la
maisonnée de ne plus jamais en parler…
Revenu en plein orage dans la demeure familiale le soir
même, Ivory Boyd eu une conversation houleuse avec sa mère, Rebecca, qui lui
avoua sans vergogne qu’elle avait aimé à la folie Victor, et pas du tout son
mari, et qu’il n’était que le pâle reflet de son vrai père.
Ivory ordonna alors à James McKilligan d’aller protéger
Ebony, craignant qu’elle ne soit la prochaine cible de Victor. Le lieutenant
fit jurer à Otto de veiller sur leur capitaine.
Dans la nuit, Charlie et Rebecca Boyd tentèrent d’enlever
Ivory après l’avoir drogué :mais grâce à l’intervention d’Otto et de M.
Sucre, le capitaine Boyd réussit à repousser sa mère et son amant spectral.
Charlie fut tué d’un coup de fusil de chasse par Henri Sucre.
Quand à Rebecca Boyd, Thomas Cotton et Ivory Boyd
décidèrent de l’enfermer au couvent des ursulines pour qu’elle y expie ses
fautes. Le capitaine fit revenir Ebony au sein de sa maison, 222 rue Royale,
pour qu’elle y vive selon son rang, selon ses propres dires. Thomas Cotton
n’approuva pas cette décision, mais s’y plia.