samedi 17 août 2013

Vorace


Le soir du 20 décembre 1863 un 1er lieutenant confédéré débarque dans le campement de la 6ème compagnie du capitaine Boyd. Il est affamé, tient à peine debout et il affirme que sa compagnie a été battu en brèche par les Yankees, et que ses hommes meurent de faim sur un plateau isolé dans les montagnes proches. Il se nomme Ambrose Callhorn.

Le premier lieutenant Ambrose Callhorn
Le colonel Shaver ordonne au capitaine Boyd de partir avec une escouade de sa cavalerie porter secours à ces hommes, et d'obtenir des renseignements plus solides sur les mouvements des Yankees.
Le lendemain sa colonne s'ébranle avec des mules chargées de vivre. Le soir du 21 décembre, Otto découvre près du campement un cadavre de Yankee dévoré : la taille des morsures ne correspond à aucun animal qui leur soit connu. Pressé de questions, le lieutenant Callhorn avoue qu'il y avait des rumeurs parmi ses hommes de prédateurs rodant autour du campement. Le lendemain matin,, une des sentinelles n'est plus là. On la retrouve à moitié dévoré, dissimulé sous la neige quelques centaines de mètres plus loin.
Reprenant leur route, la colonne est prise dans un blizzard et les hommes sont dispersés. Otto rencontrera tout seul le mystérieux prédateur, en train de festoyer sur l'un de ses camarades. Il le fera fuir grâce à sa bible, qui deviendra incandescente et iradiera une véritable lumière divine. Lorsque toute la colonne réussit à se regrouper, le lendemain matin, ils se rendent compte qu'il manque encore deux soldats.
Ils pénètrent sur un plateau qui dégage une aura de peur de plus en plus palpable. Les rares arbres semblent menaçants, la neige est une gadoue infâme et le feu du campement a du mal à prendre. Durant la nuit, deux soldats désertent.
C'est le lendemain à midi que le reste de la colonne pénètre avec stupéfaction dans un campement Yankee désert : Callhorn avoue leur avoir menti pour pouvoir ramener des vivres à ses hommes. Il ne regrette rien.
La colonne fouille le campement, vide de tous ses hommes, de toutes nourriture, où traîne à gauche et à droite divers vêtements ou fournitures. C'est encore Otto qui découvrira enfui dans l'infirmerie le journal du chirurgien du régiment, le docteur Peabody...
Ce dernier explique les terribles événements qui ont décimé son régiment...

Festin cannibale
Privé de nourriture après une débâcle monumentale, le colonel James Ives permit à ses soldats de manger les cadavres ; certains en furent définitivement transformés, devenant perpétuellement affamés. Lui-même devint le plus vorace d'entre tous. Le chirurgien réussit à faire parler le colonel et l'un de ses hommes, qui lui avouèrent qu'ils faisaient des cauchemars récurrents sur un indien livide, cadavérique, qui les incitait à consommer de la chair humaine. Peabody réussit à comprendre que cet indien vivait non loin d'ici et partit un soir pour découvrir son repaire, à quelques miles du campement au nord-est.
Malheureusement, à son retour, il se rendit compte avec horreur que les soldats avaient achevé les blessés pour les dévorer. La dernière page, écrite avec son sang, narre ses dernières heures, alors que ses bourreaux préparent le banquet dressé pour le dévorer.
Lorsque la colonne reprend ses esprits, c'est pour se rendre compte que Callhorn a disparu.

Le véritable Callhorn, le colonel cannibale Ives
Décidant de quitter le campement, il découvre une piste régulièrement prise qui les mène droit à une caverne souterraine où sont suspendus les carcasses maintenant pourrissantes de soldats dévorés.
Les soldats détalent et reviennent à l'air libre pour se jeter dans la gueule d'un monstre qui les dévore goulûment. James McKilligan se souvient alors d'une légende amérindienne, le Wendigo, dont l'esprit cannibale hante à jamais les hommes qui ont succombé une fois à cet instinct de survie en dévorant leur semblable.
Les restes de la colonne s'échappent par un puit étroit de la caverne, et se dirigent vers le cimetière indien. Là, ils affrontèrent le Wendigo et son créateur, un indien mort vivant du nom d'Ahtunowhiho, un serviteur de Misquamacus.

Le Wendigo
Cette nuit du 24 décembre vit Otto connaître une épiphanie, découvrir ses pouvoirs divins qui aidèrent ses camarades à détruire les monstruosités lâchées sur eux.

Les conséquences de ce scénario sont les suivantes :
* vous gagnez tous un niveau en Trempe
* Cyrille développe une phobie majeure
* Otto gagne trois miracles
* au prochain scénario, James aura sa vocation d'Huckster et donc développera des sorts

5 commentaires:

  1. Et même un quatrième miracle avec Foi passée à 4... Mais ça risque d'être rude, les statistiques entre le D10 et le D12 piquent les yeux. Je me demande si ça vaut pas le coup d'économiser 36 points, hum...
    J'ai oublié mon sans peur pour résister à la peur, mais tant pis... C'est bien ainsi. En quatrième miracle (guérison, étourdissement, sanctification d'objets ou d'armes en plus du miracle de base de tous les prêtres : protection), je me demande si révélation ne serait pas bien (+5 pour détecter le mal), j'ai que des D6 en perception :) Dans les 5 ans, faut réfléchir, mais faut nous dire combien de temps d'armée, si c'est tout le temps de l'armée, on a pas pu se marier vraiment ou tout ça et Otto il sera obligé de laisser les femmes qu'il aime trouver quelqu'un d'autre. Si y a eu permission, Otto, il épouserait bien au final, son indienne, histoire de régulariser la situation... à moins qu'il n'y ait une négresse ou mûlatresse sympa dans le Sud, du côté de par chez le capitaine, c'est fantastique le Sud, Otto il veut s'y installer après la guerre.

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    1. Bien entendu qu'il y a des permissions, aucune armée ne tient ses hommes sans voir ses proches pendant 5 ans ! Tu donc épouser cette jeune indienne si tu veux : c'est ta grand-mère qui est contente !
      En effet, j'avais oublié que tu avais protection de base, ce qui est juste et bon, Amen !
      Prends le miracle que tu veux pour ta montée de foi : regarde le supplément Brimstone, il y en a plein de sympa. Tu dois l'avoir non ?
      J'ai vu t'a feuille, il n'y a pas de pépites dessus : tu as tout dépense ?

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  2. Je viens de tomber sur un miracle que j'aurai du te donner, "burnt offerin'", qui permet d'enflammer un objet.
    Ca va remplacer sanctification d'armes que j'ai donné par erreur : tu peux le reprendre si tu veux !

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  3. Ok, adopter c'est pesé... Par contre, va falloir que je vois ce que c'est en français :)
    Je répète donc : étourdissement, enflammer, soins, protection (de base) et un quatrième à définir, autant je me tâte pour multiplier la nourriture (fun et bien dans le ton d'Otto), autant, je sais pas... c'est pas le plus utile pour lutter contre le mal. Révélation a son utilité. Dans les cinq ans, épousant l'indienne, faisant plaisir à Grand-mère, Otto est marqué par la grossesse de l'indienne qui se passe mal. Sauver la femme ou l'enfant, Otto pas là pour guérir, Grand-mère non plus, des fournitures qui n'arrivent pas à cause du blocus. C'est l'enfant qui survit mais sans mère, c'est confié à la tribu, à une tante, sans doute. L'enfant est une fille. S'il y a un miracle qui permet de parler aux défunts, sinon pourquoi pas, mais Otto aurait pris un peu un pète dans les cinq ans, désabusé par la mort de sa femme en couche. Les voies du Seigneur sont assez difficiles à pénétrer. Mais il y a un paradis pour les innocents à ce qu'il paraît.

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    1. Burn offerin' (Brimstone p 37) - SD 7 - Vitesse 2 - Durée : instantanée - Portée : toucher - un objet entre en flammes, parfois même les inflammables.

      Last rites (p 48) : empêche les cadavres de "revenir", sous forme de morts-vivants, vampires ou autres horreurs. Je vois bien Otto prendre ce miracle.

      Je vois pas de miracle nécromantique, ce qui ne m'étonne pas...pas de contact avec ta femme décédée, désolé.

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